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Origines légendaires de la Dynastie Keita
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Abraha, Abraha al-Habasîy (Abraha l'abyssin) ou Abraha al-Achram (Abraha au nez coupé) (env. 531-565) est un général abyssin qui a conquis l'Arabie du Sud pour le compte du royaume d'Aksoum au VIe siècle. Nommé vice-roi, il prend ensuite son indépendance et se proclame roi de l'Himyar.
Le récit écrit d'Abu Ali Bal'ami (900-974), Tarikhnama : Duel entre Abraha et Aryat.
Tihamah (Yémen, VIe siècle), inscription documentant l'expédition d Roi Abraha l'Abyssin et des Compagnons de l'Eléphant, en route vers La Mecque pour démolir la Ka'bah.
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Selon les récits transmis par les anciens, la dynastie Keita revendique une ascendance remontant à Bilal ibn Rabah, le fidèle compagnon du prophète Mahomet et premier muezzin de l’islam. Cette filiation, ancrée dans la tradition orale et relayée par les griots à travers les générations, témoigne de la manière dont les ancêtres concevaient leur identité et leur légitimité. Pour eux, cette ascendance n’était pas une simple revendication, mais un héritage spirituel et historique qui expliquait la place des Keita dans la société et leur rôle dans la diffusion de l’islam en Afrique de l’Ouest. Ainsi, la mémoire collective a toujours entretenu cette lignée comme un élément fondateur de leur histoire, perpétuant un lien entre leur dynastie et une figure emblématique de la foi.
Bilal Ibn Rabah premier muezzin de l'Islam
On croit généralement que Bilal, compagnon du prophète Mohamed (psl) et premier mu'adhin ou appelant à la prière, était un abyssin et donc le premier «musulman noir» ou homme noir à accepter l'islam. Cette dernière affirmation est certainement fausse, et la première revendication est sans aucun doute également erronée. C'est-à-dire que Bilal n'était certainement pas le premier Noir à accepter l'Islam, et il n'était probablement pas abyssin au sens strict du terme, à savoir. il n'était probablement pas d'Abyssinie.
Bilal d'origine abyssinienne
L'important érudit et historien musulman syrien, al-Dhahabī (mort en 1348), dans son entrée sur Bilal dans son encyclopédie Siyar al-Nubala , rapporte la tradition suivante attribuée au prophète Mohamed (saws) "Il y a quatre Précurseur (en Islam, al-Subbaq ): Je suis le sabiq (précurseur) des Arabes; Salman [al-Farsi] est le sabiq des Perses; Bilal est le sabiq des Ethiopiens; et Suhayb [al-Rumi] est le sabiq des Romains. " Ce hadith semblerait suggérer que Bilal était un Ethiopien. Cependant, il est intéressant de noter qu'al-Dhahabi continue en affirmant que Bilal était en fait né, non pas en Ethiopie du côté africain de la mer Rouge, mais à Sirah au Yémen.
C'était la mère de Bilal, Hamamah, qui était en fait abyssinienne. Sa mère était une princesse d'Abyssinie capturée après la tentative de destruction de la Kabaa par Abraha l'Abyssin et réduite en esclavage. Né esclave, Bilal n'a pas eu d'autre choix que de travailler pour son maître, Umayyah ibn Khalaf. Par la suite, il fut affranchi par Abû Bakr. Considéré comme le premier muezzin, il était connu pour sa belle voix, avec laquelle il appelait les gens à leurs prières. Il meurt en 640 à l'âge de 62 ans.
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Kaleb (c.520) est le roi d'Aksoum dont l'histoire est probablement la mieux documentée. Procope de Césarée l'appelle Hellestheaios, une variante de son nom de règne Ella Atsbeha ou Ella Asbeha, déformé en Elesbaan ; Jean Malalas et Jean de Nikiou l'appellent Andas et Jean d'Éphèse Aidog. Selon Jacqueline Pirenne il règne vers 518-525. Il est considéré comme saint par les chrétiens ; selon les sources, il est fêté localement le 15 mai ou le 27 octobre par l'Église catholique romaine, et le 24 octobre par les Églises orthodoxes.
Sur les monnaies frappées à son effigie retrouvées à Aksoum ainsi que sur les sources hagiographiques éthiopiennes, il détient le titre de fils de Tazena. Pour certains historiens, il serait Saizana, frère d'Ezana. Il pourrait aussi correspondre à l'"Atsbeha" ou "Asbeha" des légendes éthiopiennes d'Abreha et Asbeha.
Photo extraite du film le Message de 1976 de Bilal l'Abyssin, un image générée par l'intelligence artificielle afin de représenter la Princesse Hamamah d'Abyssinie
D'un autre côté, le père de Bilal, Ribah, était un Arabe. L'écrivain égyptien Abbas Mahmud al-Aqqad (décédé en 1964) note ainsi: "Il y a un consensus parmi les historiens selon lequel Hadrat Bilal (ra) n'était pas un abyssin pur. Il était cependant né d'une mère abyssinienne. Son père était un Arabe. Le teint de Bilal était brun foncé. Son corps était mince et grand, avec une poitrine proéminente. Ses cheveux étaient épais et ses joues étaient fines. "Ces caractéristiques se trouvent dans les "races" des Saoud et des Samis. Ces "races" vivaient principalement entre l'Abyssinie et le Yémen depuis les temps anciens. Ses traits ne sont pas identiques à ceux des Zanj ou des fils de Sam (Sem, c'est-à-dire les Sémites). Son teint était noir et ses cheveux étaient épais; mais il n'avait pas le nez fins ni les cheveux bouclés. Cela a trahi qu'il est venu de parents de deux races différentes..."Il y a une différence d'opinion sur son lieu de naissance. Certains historiens prétendent qu'il est né à La Mecque, alors que les autres étaient d'avis qu'il était né à Sarat (Sirah). Ce dernier point de vue semble plus plausible car Sarat est une ville proche du Yémen et de l'Abyssinie, où l'on trouve une race mixte. Il est également indiqué qu'il est allé à cet endroit une fois pour se marier. "
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La Fondation de l'Empire du Mali en 1235
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L'Empereur Soundjata Keita, fondateur de l'Empire du Mali
Soundjata Keita, né vers 1217 et mort en 1255, est l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest. En tant que fondateur de l’Empire du Mali, il est reconnu pour avoir unifié les peuples du Mandé et posé les bases d'un empire puissant qui perdurera plusieurs siècles. Son parcours, marqué par des épreuves personnelles, des batailles décisives et des victoires éclatantes, fait de lui l'un des plus grands leaders de l’histoire de l'Afrique précoloniale.
Les Origines et l’Enfance de Soundjata
Soundjata est né dans une période troublée. Fils du roi Naré Maghann Konaté, souverain de l’ancien royaume du Kangaba, et de la princesse Sogolon Kedjou, Soundjata grandit dans un contexte de défis. Bien que son père soit un roi respecté, Soundjata naît avec une malformation physique, rendant sa mobilité difficile et attisant le mépris de certains membres de la cour. Malgré cela, sa mère, Sogolon, joue un rôle central dans son éducation et l’incite à surmonter ses difficultés.
L’Exil et le Retour Triomphal
Vers 1235, après la mort de son père, le royaume de Kangaba est usurpé par Sumanguru Kante, un souverain tyrannique du royaume de Sosso, qui prend le contrôle de la région. À ce moment-là, Soundjata, encore jeune et considéré comme faible en raison de son handicap, est contraint à l’exil. Pendant plusieurs années, il vit loin de ses terres, mais il n’oublie jamais son but ultime : reconquérir le trône de son père et venger les souffrances de son peuple.
À partir de 1235, Soundjata Keïta commence à rassembler des alliés parmi les peuples voisins, et il mène des campagnes pour renforcer sa position. Son habileté à rallier des tribus et des chefs de guerre, tout en gagnant leur respect, devient un atout majeur dans son ascension.
La Bataille de Kirina (1235) : Le Point de Bascule
La bataille de Kirina, qui a eu lieu en 1235, est l’un des événements les plus marquants de la vie de Soundjata. Après plusieurs années d’exil, Soundjata, avec ses alliés, affronte Sumanguru Kante et ses forces à Kirina. C’est lors de cette bataille décisive que Soundjata réussit à vaincre Sumanguru, mettant fin à son règne tyrannique et libérant ainsi le Mandé de son joug. La victoire à Kirina marque le début de l’ascension de Soundjata et la consolidation de son pouvoir. Sumanguru Kante, qui avait été un obstacle majeur à l’unité du Mandé, est tué, et la région se retrouve sous le contrôle de Soundjata, qui se fait désormais reconnaître comme le nouveau souverain du Mandé.
La Fondation de l’Empire du Mali
Après sa victoire à Kirina, Sundjata unifie les différents royaumes du Mandé et crée l’Empire du Mali. Il établit une nouvelle structure politique et administrative, consolidant son pouvoir sur un territoire vaste qui s'étendait des rives du fleuve Niger à l'est et au sud, englobant les régions riches en ressources naturelles et en commerce. Soundjata met en place des réformes qui favorisent le développement du commerce transsaharien, notamment en facilitant les échanges entre l'Afrique de l'Ouest et le monde musulman à travers le commerce de l’or, du sel, et d'autres produits précieux.
Sous son règne, le Mali devient l’un des plus grands empires d'Afrique de l’Ouest, et sa prospérité se base sur une administration efficace, un code de lois et un système de gestion des terres et des ressources naturelles. Soundjata installe un système de gouvernement décentralisé, en attribuant des terres et des responsabilités à ses généraux et à ses alliés, tout en maintenant une autorité centrale forte.
Les Réformes et l’Organisation de l’Empire
Soundjata Keita est également connu pour avoir codifié un certain nombre de réformes administratives et politiques. Il instaure un système où la justice et la loi sont respectées, assurant ainsi la stabilité de son empire. Il est aussi unificateur culturel et linguistique, en promouvant la langue mandingue et en favorisant l'usage de l'islam comme moyen d’unification culturelle tout en respectant les croyances traditionnelles des peuples qu’il gouvernait.
Il met aussi en place des institutions qui deviendront le fondement de l’Empire du Mali, et son influence se fait sentir bien au-delà de son règne. Le système de gouvernance qu’il a établi est un modèle pour les générations suivantes, et l’unité qu’il a bâtie perdurera sous ses successeurs.
Sa Mort et l’Héritage
Soundjata Keita meurt en 1255, après un règne qui a duré plus de 20 ans. À sa mort, l’Empire du Mali est solide et bien structuré, et il laisse un héritage indélébile. Son fils biologique Mansa Ouali Keita, ses fils adoptifs Ouati et Khalifa ainsi que ses successeurs continueront d’étendre l'empire, notamment avec Mansa Musa, qui rendra l’Empire du Mali encore plus prospère et célèbre dans le monde entier. Soundjata est devenu une figure légendaire dans l’histoire africaine, notamment grâce à l’épopée de Soundjata (ou Narra Sogolon), une épopée orale transmise par les griots, qui raconte ses exploits, ses victoires et ses épreuves. Son histoire est celle de la résilience, de l’unité et de la transformation d’un homme en souverain capable de bâtir un empire solide, riche et respecté.
Le Mansa Aboubakari II, l'Explorateur
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Histoire
Mansa Moussa, le 9ᵉ souverain de l'Empire du Mali, est resté au Caire pendant trois mois en 1324 lors de son pèlerinage à La Mecque. Pendant son séjour, il s'est lié d'amitié avec un émir nommé Abu al-Hasan Ali ibn Amir Hajib, gouverneur du district du Caire où Moussa résidait. Ibn Amir Hajib a ensuite rapporté à l'érudit al-Umari ce qu'il avait appris sur le Mali grâce à ses conversations avec Moussa. Dans l'une de ces conversations, Ibn Amir Hajib a demandé à Moussa comment il était devenu roi, et Moussa a répondu : "Nous appartenons à une maison où la royauté se transmet par héritage."
Il a poursuivi en racontant que son prédécesseur, un roi, croyait qu'il était possible de découvrir la limite la plus lointaine de l'océan Atlantique et souhaitait ardemment y parvenir. Pour cela, il a équipé 200 navires remplis d'hommes, ainsi que 200 autres chargés d'or, d'eau et de provisions suffisantes pour plusieurs années. Il a ordonné à ceux qui dirigeaient l'expédition : "Ne revenez pas avant d'avoir atteint la fin de l'océan ou que vos provisions et votre eau ne soient épuisées." Les navires sont partis, et un long temps s'est écoulé avant qu'un seul ne revienne. Le capitaine du navire survivant a raconté : "O Sultan, nous avons voyagé longtemps jusqu'à ce qu'apparaisse en pleine mer ce qui semblait être une rivière avec un courant puissant. Mon navire était le dernier. Les autres ont continué, mais lorsqu'ils ont atteint cet endroit, ils n'ont pas revenu, et nous ne savons pas ce qu'ils sont devenus. Quant à moi, je suis immédiatement revenu sans entrer dans cette rivière." Le sultan n'a pas cru ce récit et a préparé 2 000 navires, dont 1 000 pour lui et ses hommes, et 1 000 pour l'eau et les provisions. Il a laissé Moussa comme régent et a embarqué sur l'océan Atlantique. Ce fut la dernière fois qu'il fut vu, ainsi que tous ceux qui l'accompagnaient. C'est ainsi que Moussa est devenu roi. Le récit d'al-Umari de cette conversation est la seule source de cette expédition, car les autres historiens arabes médiévaux et les traditions orales ouest-africaines n'en font pas mention. Cependant, plusieurs historiens ont pris au sérieux la possibilité d'un tel voyage.
L'identité du Mansa responsable du voyage
L'identité du Mansa qui a entrepris ce voyage est sujette à confusion. Le récit d'al-Umari ne mentionne pas son nom, seulement qu'il était le prédécesseur de Moussa. Selon l'historien arabe Ibn Khaldoun, qui a écrit plusieurs décennies plus tard, le prédécesseur de Moussa était Mansa Muhammad ibn Qu. Plusieurs historiens ont attribué ce voyage à Mansa Muhammad. D'autres sources l'appellent Mansa Abubakari II, mais cette inclusion dans la liste des dirigeants maliens est une erreur provenant d'une mauvaise traduction du texte d'Ibn Khaldoun par l'historien européen du XIXᵉ siècle, Baron de Slane.
De Slane a traduit Ibn Khaldoun en disant que la royauté est passée de Muhammad à Abu Bakr, puis à Moussa. Cependant, dans le texte arabe original, Abu Bakr est mentionné comme l'ancêtre de la lignée de Moussa, et non comme un dirigeant. Un autre Abu Bakr a bien régné, mais il était le prédécesseur de Sakura, pas de Moussa. Certains historiens ont également suggéré que le voyage devrait être attribué à Mansa Qu, le père de Muhammad ibn Qu.
Interprétation
Il n'existe pas suffisamment de preuves incontestées de contacts précolombiens entre l'Afrique et les Amériques. Que des navires maliens aient ou non atteint les Amériques, ils ne sont jamais revenus en Afrique, et il n'y a eu aucune conséquence économique à long terme de ce voyage. La "rivière en mer" décrite par le survivant de la première expédition est probablement le courant des Canaries. Ce courant, qui va de l'Afrique de l'Ouest vers les Amériques, aurait facilité le voyage dans cette direction, mais l'aurait rendu difficile dans le sens inverse. Des chercheurs comme Ivan van Sertima et Gaoussou Diawara ont proposé que ce voyage ait atteint le Nouveau Monde. Van Sertima cite un extrait du journal de Christophe Colomb, selon lequel l'objectif du troisième voyage de Colomb était de tester les affirmations du roi Jean II du Portugal selon lesquelles "des canoës partis de la côte de Guinée avaient navigué vers l'ouest avec des marchandises", ainsi que les affirmations des Taïnos, habitants natifs d'Hispaniola, selon lesquelles "des gens noirs étaient venus du sud et du sud-est avec des lances en métal appelé guanín." Cependant, la plupart des archéologues, anthropologues et autres spécialistes précolombiens affirment qu'il n'existe aucune preuve d'un tel voyage ou de contacts entre l'Afrique et les Amériques avant l'arrivée des Espagnols. Aucun artefact africain n'a été trouvé lors de fouilles archéologiques contrôlées dans le Nouveau Monde.
Héritage
Mansa Moussa semble avoir considéré le plan de son prédécesseur comme irréaliste. Le point principal qu'il voulait faire comprendre à Ibn Amir Hajib était que l'échec de ce voyage avait ouvert la voie à son accession au trône. De même, le manque d'informations dans la tradition orale sur ce voyage pourrait refléter une perception négative de cette expédition comme une abdication honteuse des responsabilités du roi. Aujourd'hui, cependant, ce voyage est davantage célébré. Le chercheur malien Gaoussou Diawara a souligné que les dirigeants modernes devraient s'inspirer de ce Mansa, qui a valorisé la science et la découverte plutôt que de s'accrocher au pouvoir. Bien que la date exacte du voyage soit inconnue, il est généralement situé vers 1312, peu avant que Moussa ne devienne Mansa. Aucune preuve claire du sort de cette expédition n'a été trouvée, mais elle reste un sujet fascinant pour l'histoire et l'imaginaire collectif.
L'Apogée de l'Empire en 1324
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L'Atlas catalan est un recueil de cartes enluminées, reliées à la manière d'un livre. Destiné au Roi de France Charles V (1364-1380) offert par son cousin Jean Ier d'Aragon en 1380, il lui donnait à voir une image de la totalité du monde connu à son époque. A des renseignements géographiques, politiques et économiques, se mêlent sur ces cartes portulans, les légendes antiques et les « merveilles » de l'Asie lointaine ; celles-ci ont pour source des récits médiévaux, tel le Dévissement du Monde de Marco Polo.
Le règne du Mansa Kankou Moussa
Le règne de Mansa Moussa (1312-1337) est considéré comme l'un des plus glorieux de l'histoire de l'Empire du Mali. Monté sur le trône en 1312, il a consolidé et étendu l'empire, faisant de lui l'un des plus vastes et des plus puissants de l'Afrique médiévale. Sous son règne, l'Empire du Mali a atteint son apogée territorial, économique et culturel.
Expansion territoriale
Mansa Moussa a poursuivi l'expansion de l'Empire du Mali, héritée de ses prédécesseurs comme Soundiata Keïta. Il a étendu les frontières de l'empire pour inclure des régions stratégiques, notamment des zones riches en ressources naturelles comme l'or et le sel. Son empire s'étendait de l'océan Atlantique à l'ouest jusqu'aux régions centrales du Sahara au nord, et englobait des territoires correspondant aujourd'hui au Mali, au Sénégal, à la Gambie, à la Guinée, au Niger, au Burkina Faso et à la Mauritanie. Cette expansion a renforcé le contrôle des routes commerciales transsahariennes, essentielles pour l'économie de l'empire.
Développement économique
Mansa Moussa a mis en place des politiques économiques avisées qui ont permis à l'Empire du Mali de prospérer. Il a renforcé le contrôle sur les mines d'or, notamment celles de la région du Bambouk, qui étaient parmi les plus productives du monde à l'époque. L'or du Mali était célèbre dans tout le monde méditerranéen et au-delà, et il a servi de base à la richesse et à la stabilité économique de l'empire. Mansa Moussa a également encouragé le commerce du sel, une denrée précieuse dans la région, en exploitant les mines de sel de Teghazza dans le Sahara.
Promotion de l'éducation et de la culture
Mansa Moussa était un grand mécène de l'éducation et de la culture. Il a attiré des savants, des architectes et des artistes de tout le monde islamique dans son empire. En 1325, il a fondé la Madrasa de Sankoré à Tombouctou, qui est devenue un centre intellectuel de renommée mondiale. Cette institution a attiré des étudiants et des érudits de toute l'Afrique et du monde arabe, faisant de Tombouctou un carrefour du savoir et de la culture. Sous son règne, Tombouctou est devenue une ville florissante, abritant des bibliothèques, des mosquées et des universités.
Administration et gouvernance
Mansa Moussa a mis en place une administration centralisée et efficace pour gérer son vaste empire. Il a divisé l'empire en provinces, chacune dirigée par un gouverneur loyal, et a instauré un système judiciaire basé sur les principes de l'islam. Il a également promu la justice sociale et le bien-être de ses sujets, en veillant à ce que les richesses de l'empire soient redistribuées de manière équitable.
Architecture et urbanisme
Sous le règne de Mansa Moussa, l'Empire du Mali a connu un essor architectural remarquable. Il a ordonné la construction de nombreuses mosquées, dont la célèbre Mosquée de Djinguereber à Tombouctou, conçue par l'architecte andalou Abou Ishaq es-Sahéli. Ces constructions témoignent de la richesse et de la sophistication de l'empire. Mansa Moussa a également encouragé le développement urbain, transformant des villes comme Tombouctou et Gao en centres économiques et culturels majeurs.
Héritage
À sa mort en 1337, Mansa Moussa laisse derrière lui un empire prospère et bien organisé, mais son héritage va bien au-delà de ses réalisations matérielles. Il est resté dans les mémoires comme un souverain éclairé, un protecteur des arts et des sciences, et un unificateur de son peuple. Son règne a marqué un âge d'or pour l'Empire du Mali, dont l'influence a perduré bien après sa mort.
Rayonnement international de l'Empire ; le pèlerinage à la Mecque
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Ocht der Karavane uyt Kairo of Mecha, The March of ye Caravan out of Cairo to Mecha, gravure de John Ogilby (1600-1670), Londres 1670, édition de 1700-1730, gravure de Pieter Van der Aa (1659-1733), 27.5 x 34.7 cm, Victoria and Albert Museum, London Département des Antiquités égyptiennes, AF 6639
Le pèlerinage de Mansa Moussa
Le pèlerinage à La Mecque de Mansa Moussa, également connu sous le nom de Hajj, est l'un des événements les plus marquants de son règne et de l'histoire de l'Empire du Mali. Ce voyage, entrepris en 1324-1325, a non seulement renforcé la piété personnelle de Mansa Moussa en tant que musulman dévot, mais a également projeté l'Empire du Mali sur la scène internationale, révélant sa richesse et sa puissance aux yeux du monde.
Préparatifs et démonstration de richesse
Mansa Moussa a soigneusement préparé son pèlerinage, rassemblant une caravane impressionnante composée de dizaines de milliers de personnes, dont des soldats, des serviteurs, des marchands et des érudits. Selon les récits de l'époque, la caravane transportait d'énormes quantités d'or, sous forme de poudre, de bijoux et de lingots. Cette démonstration de richesse était intentionnelle : elle visait à montrer la prospérité de l'Empire du Mali et à renforcer son prestige auprès des autres nations musulmanes.
Impact économique sur les régions traversées
Lors de son passage au Caire en 1324, Mansa Moussa a distribué une telle quantité d'or que le métal précieux a perdu de sa valeur sur les marchés locaux, provoquant une inflation temporaire qui a duré plusieurs années. Cet événement a marqué les esprits et a été largement rapporté par les chroniqueurs arabes de l'époque, comme Al-Umari et Ibn Khaldoun. La générosité de Mansa Moussa a également permis de nouer des relations diplomatiques et commerciales avec les dirigeants égyptiens et d'autres régions traversées.
Rencontres culturelles et échanges intellectuels
Le pèlerinage de Mansa Moussa a également été l'occasion d'échanges culturels et intellectuels. Il a rencontré des érudits, des architectes et des artistes lors de son voyage, et certains d'entre eux l'ont accompagné au Mali à son retour. Parmi eux se trouvait l'architecte andalou Abou Ishaq es-Sahéli, qui a contribué à la construction de la célèbre Mosquée de Djinguereber à Tombouctou. Ces échanges ont enrichi la culture malienne et ont renforcé les liens entre l'Empire du Mali et le monde islamique.
Retour au Mali et héritage
À son retour en 1325, Mansa Moussa a ramené avec lui des livres, des idées et des innovations qui ont contribué à l'essor culturel et intellectuel de son empire. Il a également renforcé l'islamisation de l'Empire du Mali, tout en maintenant une coexistence pacifique avec les traditions locales. Son pèlerinage a laissé un héritage durable, faisant de Tombouctou un centre culturel et religieux de premier plan dans le monde médiéval.
Impact sur la cartographie et la renommée mondiale
Le pèlerinage de Mansa Moussa a eu un tel retentissement qu'il a été représenté sur des cartes médiévales, notamment sur l'Atlas catalan de 1375, où il apparaît assis sur un trône, tenant une pépite d'or. Cette représentation symbolise la richesse et la puissance de l'Empire du Mali, qui est devenu une légende dans l'imaginaire européen et arabe. En somme, le pèlerinage à La Mecque de Mansa Moussa a été bien plus qu'un acte de dévotion religieuse : c'était une démonstration stratégique de puissance, un catalyseur d'échanges culturels et un événement qui a inscrit l'Empire du Mali dans l'histoire mondiale.
Relations entre l'Empire du Mali et l'Egypte
Le passage de Mansa Moussa en Égypte lors de son pèlerinage à La Mecque en 1324 a eu un impact profond et durable sur l'économie, la culture et la diplomatie de la région. Arrivé au Caire avec une caravane somptueuse composée de dizaines de milliers de personnes et transportant d'immenses quantités d'or, Mansa Moussa a impressionné les habitants et les dirigeants égyptiens par sa générosité et sa richesse légendaire. Il a distribué de l'or aux pauvres, aux érudits, aux fonctionnaires et même aux marchands, si bien que la quantité d'or injectée dans l'économie locale a provoqué une dévaluation temporaire du métal précieux. Cette inflation a perturbé les marchés égyptiens pendant plusieurs années, un phénomène si marquant qu'il a été rapporté par les chroniqueurs de l'époque, tels qu'Al-Umari et Ibn Khaldoun. Au-delà de l'impact économique, Mansa Moussa a noué des relations diplomatiques solides avec le sultan mamelouk An-Nasir Muhammad, renforçant les liens entre l'Empire du Mali et l'Égypte. Ces échanges ont également facilité des transferts culturels et intellectuels, car Mansa Moussa a rencontré des érudits et des artisans égyptiens, dont certains l'ont accompagné au Mali pour contribuer au développement architectural et culturel de son empire. En somme, le passage de Mansa Moussa en Égypte a non seulement marqué les esprits par sa magnificence, mais a aussi renforcé la renommée internationale de l'Empire du Mali, tout en laissant une empreinte indélébile sur l'histoire économique et culturelle de l'Égypte médiévale.
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An-Nâsir Muhammad ben Qalâ'ûn1 (en arabe : ناصر الدين محمد بن قلاوون) est un sultan mamelouk bahrite d’Égypte de 1293 à 1295 et de 1299 à 1309 et enfin après une courte interruption du 5 mars 13102 à 1341. Il est né au Caire en 1285 et mort au Caire en 1341. De toute la dynastie bahrite, il est le sultan au plus long règne.
Déclin de l'Empire du Mali, le dernier Mansa régnant Mahmud IV
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Mansa Mahmud IV Keita
Sous le règne de Mansa Mahmud IV, également connu sous le nom de Niani Mansa Mamadou, l'Empire du Mali était en proie à de profondes difficultés, tant internes qu'externes, qui marquaient un net déclin par rapport à son âge d'or sous des souverains comme Mansa Moussa au XIVᵉ siècle. À cette époque, l'empire, autrefois l'un des plus vastes et des plus puissants d'Afrique de l'Ouest, luttait pour maintenir son unité et son influence face à des menaces croissantes.
Défis externes : la menace marocaine
L'une des principales menaces externes venait du Maroc, qui, après avoir conquis l'Empire songhaï voisin en 1591 lors de la bataille de Tondibi, cherchait à étendre son influence en Afrique de l'Ouest. Les forces marocaines, équipées d'armes à feu et soutenues par une armée moderne, représentaient une menace sérieuse pour le Mali, dont les forces militaires étaient moins bien équipées et organisées. Les incursions marocaines visaient à s'emparer des richesses et des territoires de l'Empire du Mali, notamment ses mines d'or et ses routes commerciales, qui avaient autrefois fait sa prospérité.
Défis internes : divisions et luttes de pouvoir
En plus des pressions externes, l'Empire du Mali était miné par des divisions internes et des luttes de pouvoir. Les différents clans et factions au sein de l'empire rivalisaient pour le contrôle du trône, affaiblissant l'autorité centrale et rendant difficile la coordination face aux menaces extérieures. Ces conflits internes étaient exacerbés par la diminution des ressources économiques de l'empire, due en partie à la perte de contrôle sur les routes commerciales transsahariennes et à l'épuisement de certaines mines d'or.
Affaiblissement de l'autorité centrale
L'autorité de Mansa Mahmud IV était limitée, car de nombreuses régions de l'empire étaient devenues semi-autonomes ou avaient carrément fait sécession. Les gouverneurs locaux, autrefois fidèles à l'empereur, agissaient de plus en plus indépendamment, profitant de l'affaiblissement du pouvoir central pour consolider leur propre pouvoir. Cette fragmentation territoriale a rendu l'empire vulnérable aux attaques extérieures et a empêché une réponse unifiée aux défis auxquels il était confronté.
Conséquences économiques et culturelles
Le déclin de l'Empire du Mali a également eu des conséquences économiques et culturelles significatives. Les villes autrefois prospères, comme Tombouctou et Gao, ont perdu de leur éclat en raison de l'insécurité et de la diminution des échanges commerciaux. Les centres d'apprentissage et les mosquées, qui avaient fait la renommée de l'empire, ont souffert du manque de ressources et de soutien. L'islam, qui avait été un pilier de l'unité impériale, a vu son influence diminuer dans certaines régions, bien qu'il soit resté un élément important de l'identité malienne.
Héritage et fin de l'Empire
Malgré ces défis, Mansa Mahmud IV a tenté de maintenir une certaine cohésion au sein de l'empire, mais ses efforts ont été largement insuffisants pour inverser la tendance. L'Empire du Mali a continué à se désintégrer progressivement, perdant ses territoires et son influence au profit de nouveaux États et puissances régionales. Au XVIIᵉ siècle, il ne restait plus qu'un petit royaume centré autour de la ville de Niani, loin de la grandeur de l'empire à son apogée. En résumé, le règne de Mansa Mahmud IV symbolise la fin d'une ère glorieuse pour l'Empire du Mali. Confronté à des menaces extérieures, notamment les ambitions marocaines, et à des divisions internes croissantes, l'empire a succombé à la fragmentation et au déclin. Cependant, l'héritage culturel et historique du Mali continue d'inspirer les générations futures, rappelant l'importance de cette grande civilisation dans l'histoire de l'Afrique de l'Ouest.
La Bataille de Djénne de 1599, morcellement de l'Empire
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Photo représentant la cavalerie typique d'Afrique de l'Ouest descendants des mythiques cavaliers mandekalu, Drapeau du Pachalik de Tombouctou
La bataille de Djenné en 1599 (et non 14599) est un événement marquant dans le déclin de l'Empire du Mali, opposant les forces du Mansa Mahmud IV Keita à l'armée marocaine du "Pachalik de Tombouctou", qui cherchait à étendre son influence en Afrique de l'Ouest après avoir conquis l'Empire songhaï voisin en 1591. Cette bataille s'inscrit dans un contexte plus large de fragmentation et d'affaiblissement de l'Empire du Mali, déjà miné par des divisions internes et des rivalités entre clans. Les Marocains, dirigés par le pacha Jawdar et équipés d'armes à feu modernes, ont infligé une défaite décisive aux forces maliennes, moins bien organisées et équipées. La chute de Djenné, l'une des dernières grandes villes de l'empire, a marqué un tournant critique dans l'effondrement du Mali. Après cette défaite, l'empire a été morcelé en plusieurs petits États et royaumes, perdant définitivement son unité et son influence régionale. Les régions périphériques ont déclaré leur indépendance, et l'autorité centrale du Mansa s'est réduite à une zone limitée autour de Niani, la capitale historique. Cette bataille symbolise ainsi la fin d'une ère glorieuse pour l'Empire du Mali, qui, après avoir dominé l'Afrique de l'Ouest pendant des siècles, a succombé aux pressions externes et aux fractures internes, laissant place à une nouvelle configuration politique dans la région.
Après le règne du dernier Mansa du Mali, Mahmud IV Keita, également connu sous le nom de Nyani Mansa Mamadou, l’Empire du Mali, affaibli par des luttes internes et la pression des puissances extérieures, entra dans une période de fragmentation. Ses descendants se disputèrent la légitimité impériale, cherchant à préserver l’héritage de leurs ancêtres face aux rivalités dynastiques et aux défis posés par l'expansion des royaumes voisins, notamment les Songhaï. L’arrivée de la colonisation française marqua un tournant décisif, mettant un terme aux structures politiques traditionnelles et dispersant les différentes branches de la dynastie Keita à travers la région. Malgré cette dislocation, l’héritage impérial survécut à travers les lignées descendant directement des derniers souverains, préservant leur mémoire et leurs droits historiques au sein des familles nobles du Mandé. C’est dans cette continuité que s’inscrit aujourd’hui le Mansaren Hashim Keita du Mandé, héritier de cette tradition ancestrale, œuvrant pour la reconnaissance et la préservation de l’héritage de l’Empire du Mali à travers la Maison du Mandé et son engagement pour la solidarité et la culture.
Le Mansaren Hashim Keita du Mandé
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Un Héritier des Grandes Dynasties Impériales et Royales
Le Mansaren Hashim Keita du Mandé est le Chef de la Maison Impériale du Mandé, issu de la branche aînée impériale de la dynastie Keita des Nyamaghansy du Mandé et descendant direct du dernier Mansa régnant, Mahmud IV Keita (vers 1590-1610), également connu sous le nom de Nyani Mansa Mamadou. Héritier d’une lignée prestigieuse, il incarne la continuité légitime des traditions impériales du Mandé.
Il est également l’héritier de Noumouké Coulibaly, Roi de Kolobo, issu de la dynastie royale des Biton Coulibaly, les Rois guerriers de Ségou, fondée par Biton Mamary Coulibaly (vers 1712-1755). Ce royaume s’étendait sur un vaste territoire, façonné par la guerre et une administration rigoureuse.
Portant en lui l’héritage de deux grandes dynasties, il perpétue un patrimoine historique, culturel et spirituel remontant aux grandes heures de l’Empire du Mali et du Royaume de Ségou.
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La tombe du Roi Biton Mamary Coulibady, fondateur de la Dynastie Royale Bambara des Coulibaly de Ségou de 1712 à 1755, dans la République du Mali.
Reconnaissance et Investiture Traditionnelle
Il porte le titre historique de Mansaren du Mandé, signifiant Prince du Mandé, ainsi que le surnom honorifique de Lion du Mandé. Cette reconnaissance a été officialisée par l’Acte de proclamation et de reconnaissance signé en décembre 2023 par les 17 principaux chefs traditionnels du Mandé et reconnu officiellement par les autorités administratives de la région historique du berceau de l'Empire du Mali. Cette intronisation s’inscrit dans la tradition coutumière remontant à l’assemblée des nobles et chefs de Kurukan Fuga en 1235, où fut couronné le premier empereur, Soundjata Keita.
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Un Esprit Cosmopolite et un Engagement pour le Mandé
D’un esprit cosmopolite, le Mansaren Hashim Keita a grandi en Côte d'Ivoire, vécu brièvement à Bamako et travaille actuellement en Allemagne après avoir également exercé en Europe. Cette diversité d’expériences enrichit sa vision du monde et renforce sa compréhension des enjeux contemporains, tout en restant profondément attaché à ses racines. Il a fondé la Maison du Mandé, une institution dédiée à la préservation des idéaux et de l’héritage du Mandé. Il œuvre activement à renforcer les liens entre les peuples d'Afrique et soutient des initiatives sociales et caritatives pour améliorer les conditions de vie des populations du Mandé. Grâce à son travail, la Maison du Mandé est reconnue par les autorités traditionnelles de la région, permettant ainsi des actions concrètes en faveur des plus vulnérables.
Un Engagement Humanitaire au-delà des Frontières Africaines
Son engagement dépasse les frontières de l’Afrique. À l’international, la Maison du Mandé soutient des initiatives humanitaires dans des régions en crise, comme au Liban et aux Comores, et mène des actions caritatives pour renforcer la fraternité entre les communautés africaines, notamment au Ghana. Ces actions témoignent de l'engagement global du Mansaren Hashim Keita, visant à offrir une aide tangible et à promouvoir des solutions durables pour les populations dans le besoin.
Reconnaissance et Soutien Institutionnel
L’engagement du Mansaren Hashim Keita du Mandé a été salué par plusieurs institutions et autorités traditionnelles, qui reconnaissent la légitimité de son action et l'impact positif de ses initiatives. Le Haut Conseil National du Mali ainsi que le Conseil National Islamique des Ivoiriens de France lui ont apporté leur soutien, témoignant ainsi de la portée de son engagement en faveur de la solidarité et de la préservation des valeurs traditionnelles. Sur la base d’un dossier complet et de documents officiels généalogiques attestés, la branche dynastique du Mansaren du Mandé a été la première à être répertoriée et reconnue par la Société Augustan, établissant ainsi pour la première fois la reconnaissance de la Dynastie Impériale Keita. Cette reconnaissance inscrit désormais le Mali parmi les Maisons Impériales officiellement certifiées, tant à l’échelle africaine qu’internationale. Ces reconnaissances renforcent son rôle en tant que gardien d’un héritage ancestral et acteur du développement, lui permettant de poursuivre ses efforts pour unir les peuples et promouvoir un modèle où tradition et modernité s’enrichissent mutuellement.
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Un Expert en Administration et Gouvernance
Parallèlement à son rôle de chef dynastique, il exerce une fonction publique en Europe dans le domaine des marchés publics, mettant à profit son expertise administrative et juridique pour conjuguer la préservation du patrimoine avec ses responsabilités professionnelles.
Une Vision Moderne du Leadership Traditionnel
Le Mansaren Hashim Keita du Mandé incarne une figure moderne du leadership traditionnel, ancrée dans l’héritage de Soundjata Keita, qui a su unifier croyances et cultures au sein de l’Empire du Mali. Son monarchisme est celui d’un héritier lucide : attaché aux traditions, mais déterminé à les adapter aux réalités du monde contemporain. À travers l’Ordre Impérial du Lion du Mandé, il honore les personnes engagées dans des actions de solidarité et de développement. Cet ordre dynastique repose sur les fondements du Code des Chasseurs du Mandé et les principes islamiques de l’aumône (zakât), incarnant un idéal de solidarité, de justice et de fraternité.
Un Héritage au Service de l’Unité et de la Modernité
Son Altesse Impériale poursuit son œuvre avec détermination, préservant l’intégrité de son héritage tout en encourageant l’unité des peuples. Il aspire à un avenir où modernité et traditions ancestrales coexistent en harmonie.
Les Décorations du Mansaren du Mandé
Le Mansaren du Mandé est :
Le Simbo ou Grand Maître de l'Ordre Impérial dynastique du Lion du Mandé
Chevalier de l'Ordre de l'Etoile de Mohéli, reconnue par la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur
Autres récompenses associatives :
Chevalier de l'Ordre de la Croix Belge
Médaillé des Palmes Philanthropiques échelon bronze